Un adulte sur trois boit moins d’un litre d’eau par jour.
Le corps a besoin d’eau pour survivre et bien fonctionner. L’eau représente, en effet, près de 60% de la masse corporelle d’un homme adulte. Les muscles et le cerveau sont, quant à eux, composés à 75% environ d’eau. On comprend alors aisément l’impact même d’une légère déshydratation dans l’apparition de la fatigue, maux de tête, baisse de la concentration ou dans la formation de claquage, tendinite.
En effet, selon le nutritionniste du sport Frédéric Maton « les risques à court terme si le sportif s’hydrate mal, c’est d’abord une moins bonne tolérance à l’effort et forcément une diminution des performances (…)des blessures peuvent survenir notamment les blessures tendineuses, musculaires (…) Enfin, vient le coup de fatigue, le coup de pompe (…)parce qu’il n’a pas assez bu. ».Sébastien Tant, conseiller technique régional aviron de la ligue aviron Nord-Pas-De-Calais souligne également « 2% d’eau en moins dans le corps, c’est 20% de performance en moins ».
Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), dans des conditions dites normales ou modérées (environnementales, climatiques et en termes d’efforts physiques), l’apport hydrique quotidien est d’environ 2.5 litres d’eau par jour pour un homme adulte et 2 litres pour une femme adulte (alimentation solide comprise).
Quelques exemples d’idées reçues :
- « Les boissons alcoolisées, comme la bière, hydratent »
Les boissons alcoolisées et le café, sont des diurétiques c’est-à-dire qu’ils stimulent la production d’urine. Ainsi, loin de nous hydrater, ces boissons nous entraînent à une perte hydrique plus importante.
- « l’hiver nous avons moins besoin de boire »
Quand il fait chaud, nous avons le réflexe de boire mais l’hiver nous n’avons pas le réflexe de nous hydrater. Pourtant, au travail, le passage de l’air froid avec un degré d’hygrométrie faible aux environnements chauds des bureaux, le stress, la charge de travail importante ou encore les réunions avec prise de parole sont autant de facteurs qui favorisent la perte hydrique sans même avoir de sensation de transpiration.
De même, le travailleur exerçant dans des lieux où la température est basse perd de l’eau par l’effort physique également fourni lors de la manutention des produits.
Ces pertes hydriques doivent être compensées par l’apport en eau d’une alimentation riche en eau et en aliments à forte teneur en eau.
Une hydratation insuffisante sur votre lieu de travail peut provoquer des migraines, une sensation de fatigue et une diminution de la concentration et favoriser l’apparition de troubles musculo-squelettiques.
- « je ne suis pas déshydraté car je n’ai pas soif »
La sensation de soif ne peut pas être un indicateur fiable car il relève également du comportement appris ou d’adaptation (par exemple : je ne suis pas dans un environnement qui me permette de boire, ainsi en répétant ce schéma de comportement, la personne pourra être amené à désactiver la sensation de soif).
Sur ce sujet :
http://www.inrs.fr/risques/chaleur/travail-exterieur-fortes-chaleur-ete.htm
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